Le stage de conte

Muriel Bloch

Pour tous les amoureux du conte et de l'oralité découverte et pratique du répertoire dans un stage de cont'actif avec Muriel Bloch

 

Percevoir les contributions d'une culture à l'autre, le tricotage entre contes de plusieurs cultures, roumaines pour commencer.

 

Une exploration du répertoire qui prend en compte la parole singulière de chacun.

 

Écouter et découvrir des contes de différentes cultures, les adopter c’est à dire les travailler avec un regard, un point de vue, une écriture orale personnelle ; les partager.

 

Comment créer une résonance ?


C’est cette expérience que je souhaite transmettre aux stagiaires pendant les ateliers. C’est un stage pratique, qui bien sûr sera nourri d’informations théoriques en lien avec les préoccupations de Bréau. Qu’est ce que l’interculturel ? Comment raconter des contes d’autres cultures ? Où et comment prospecter ? Quel miroir tendent -ils à notre société ?

Avec un spectacle en amont, en ouverture du stage. Et une présentation du travail en aval avec les stagiaires qui racontent si possible en musique et en lien avec l’atelier du Petit Mish Mash.

 

Venez avec un conte Roumain et d'Europe de l'est qui mette en évidence lien entre groupes et le tricotage entre cultures !

 

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PORTRAIT

Muriel Bloch, conteuse d’histoires, voyageuse

Muriel Bloch s’est tournée vers les contes alors qu’elle travaillait au Centre Georges Pompidou à Paris, à l’Atelier des enfants et au Musée d’Art Moderne. Depuis 1979, elle raconte. En France ou à l’étranger. Des histoires drôles, philosophiques, surprenantes et fraîches, des récits délirants, des contes traditionnels et d’autres un peu moins traditionnels, des devinettes... Sa valise (toujours trop chargée) en est pleine. En musique, au rythme d’instruments exotiques, et parfois même accompagnée de danseurs, sa performance ne s’adresse pas seulement aux plus jeunes, mais vise un public varié.


Pour une mise en bouche...

Un petit rappel de l’histoire de la tour de Babel : Les hommes parlaient tous la même langue.

En ce temps là, comme aujourd’hui, ils ne faisaient que se plaindre du temps, les femmes de leurs maris, les époux de leurs femmes. Ils ne faisaient que gémir sur leur santé et l’approche de la mort.

Cette litanie était devenue si monotone que personne n’écoutait plus personne. Sachant d’avance, à quelques mots près ce que l’autre allait dire, on ne lui prêtait plus la moindre attention.

C’est donc pour échapper à l’indifférence et à l’ennui que nous nous serions lancés dans cette construction absurde de la Tour de Babel. Elle se serait édifiée dans un silence de mort.

Dieu contemplait ce gâchis avec un sourire navré, il aurait alors créé toutes ces langues, dialectes et patois différents pour réveiller une curiosité qui s’était éteinte.